ça commence bien... ( PV Akira Tsuto ) [ FINI ]

Une première journée complète dans ce bâtiment remplis de garçons et de thérianthrope. Qu'était le pire entre le fait que je peux être confronté à des mec à n'importe qu'elle heure de la journée où le fait que que puisse pas savoir qui est thérianthrope ou non ? A pars ceux qui le disaient à haute voix, je ne pouvais savoir si quelqu'un ou non l'était, c'était ce qui me faisait le plus peur actuellement. Mais le plus important était que j'étais dans des chambres exprès pour les types comme moi, de simple humains et ça me suffisait déjà une partie. La seule chose était que j'étais quand même avec des mec. Mais je devais m'estimer heureux pour l'instant que personne ne vienne m'emmerder. Une fois réveiller, j'avais dû donc sortir des chambres puis aller en cours. L'école était grande et remplis de mec donc, sans grande surprise. Les cours s'étaient passer normalement disons, je restais dans mon coin et travaillait le plus sérieusement possible. Peut-être que si je joue l'intello, on ne m'approchera pas aussi facilement, je l’espérais.

Une fois les cours terminer, j'eus enfin mon après midi de libre et sortait alors des cours pour aller direction l'internat d'un pas rapide. Je contournait tout ces gens que je détestais en regardant le sol, d'un regard neutre et celui qui oserait me regarder de travers, je le regardait froidement en lui projetant des éclair presque de haine. On ne me comprenait surement pas mais je m'en fichait après tout, je fais ce que je veux encore non ? Une fois dans l'internat, je traversais donc les couloirs mon sac à la main et sortie ensuite dans la cours pour prendre un bon bol d'air. J'inspirais profondément et expirais en m'essayant sur un banc. Je regardais le sol en sentant des frissons parcourir mon corps, me demandant quant est-ce que sa allait finir tout sa.

Pas maintenant c'est sûr c’est trop facile évidemment, ce n'est que le début. Et curieusement je sentais que ça allait commencer les emmerde, que j'allais être confrontée à de petites situations que jamais normalement j'aurais voulu que cela se passe. Je soupirais alors profondément en levant le regard vers le ciel, regardant les nuages qui passaient lentement devant moi. Il n'allait pas pleuvoir en tout cas, déjà un bon point en cette journée bien ennuyante et stressante.

Je sort de mon cours en soupirant désespérément. Mes premiers cours ont été des catastrophes. J'ai été plus maladroit que d'habitude entre le moment où j'ai dût me présenter et le moment où l'on m'a appelé pour aller au tableau.J'ai vu tous les thérianthropes se demander comment un poids lourd pouvait être si nul alors que les singes se moquaient de moi. Je soupirais encore une fois.

Je marche seul dans les couloir évitant tous les regards envieux/attirés par ma nature ou ceux qui me regardent amuser de mes exploit de la journée (qui se répandront comme de la poudre d'escampette, j'en ai bien peur). Je me dirige à un endroit qui me réconforterait. Je fais le tour de l'école. Ce bâtiment est énorme! Encore un truc bien urbain comme il faut, j'aimerai retrouver un peu ma forêt d'enfance... avec ses pins et ses chênes. la forêt quoi.

Je me sens très mal dans l'uniforme de l'école, trop serré, pas assez décontracté. Je préfère largement mes tenus de sport (ou le yukata, je dois avouer que ces vêtements sont très confortables à porter).

De fil en aiguille, je me retrouve devant la cour. Je regarde plusieurs fois la cartes en me demandant comment j'avais fait. Je voulais me diriger vers le parc ou la forêt, pas la cour. Enfin, il n'y a pratiquement personne et je ne suis pas trop 'humeur à aller plus loin (surtout à cause de l'uniforme). Je voit un grand arbre au milieu de cet cours et je m'y assois sans trop me posé de question. Je commençais à déballer mes devoirs... enfin, devoir est un grand mot, c'est surtout des rappels de japonais et des dictionnaire anglais/japonais. Ma langue étant l'anglais, j'ai encore de mal à parler le japonais sans faute et surtout, à comprendre tout ce que dit les profs avec tous leur termes techniques...

Je regarde autour de moi avant de m'atteler à mon travail. Je vois un singe assis sur le banc non loin de moi. Il a des lunette et paraît très studieux. Il n'a pas l'air d'avoir passer une bonne journée aujourd'hui, en tout cas, c'est ce que me dit mon instinct de loup. Je le regarde pendant un petit moment me demandant si j'essaie de l'aborder avant de me résigner lachement à reprendre mon travail de traduction et d'apprentissage.

Le temps semblait passer au ralentis et cela me mettait encore plus de mauvais humeur. Qu'est-ce que j'avais fais pour mériter sa franchement ? rien, vraiment rien. Je soupirais longuement en m'amusant à compter combien de nuage était dans le ciel et c'était vraiment une occupation à deux balle je veux bien l'avouer. J'aurais très bien pu sortir dehors, voir peut-être des gens, filles surtout mais.. Étrangement je n'avais pas la foi. J'étais peut-être maso à savoir... Ahah, c'est bien con. Je me trouvais vraiment pathétique mais d'un côté je n'y pouvais pas grand chose en faite. Grinçant des dents, je finissais par baisser la tête pour pas me choper un mal au cou puis remarquais un jeune homme qui traversais la cours. Il avait des cheveux blancs, yeux rouge... C'était sans doute un thérianthrope. Quoi, moi aussi j'ai un oeil rouge et je suis bien un singe certes mais... j'ai juste un problème quoi, lui je pense pas. Y'aurais trop de coïncidence surtout...

Je le suivais du regard et fort heureusement, il s'asseyais contre un arbre un peu plus loin. Il n'était pas trop prêt de moi donc c'était déjà un bon point. Je soupirais puis m'asseyais un peu plus confortablement sur le banc, mes bras contre le dossier en regardant le thérianthrope qui déballait des affaires. Qu'est-ce que je peux détester ces choses là... ça ne sert qu'a être des animaux, c'est tout, ça na p'as de place dans notre société... rien qu'en pensant ses choses là, je sentais mon sang dans mes veines être en ébullition complète et ne regardais alors plus le mec aux cheveux blancs. Je levais de nouveau les yeux vers le ciel en faisant comme si il était pas là. Il faut que j'évite de me crée des ennuis, surtout que face à des thérianthropes, je ne peux pas faire grand chose malheureusement.

Eux, ils ont des facultés comme une ouïe plus développé ou une autre doublé et d'autres truc comme ça.. Moi j'ai rien, je ne suis qu'un humain normal sans intérêt. Soupirant de nouveau, je finissais par me sentir... fixer, observer. Je baissais alors de nouveau la tête et remarquais que c'était le mec thérianthrope qui me regardait bizarrement. Je arquais un sourcil puis les froncés en le regardant froidement. Je ne savais pas ce qu'il me voulait mais je n'aimais pas me faire regarder comme ça. En tout cas, je n'allais pas bouger pour autant... Il ne m'inspire pas confiance.

J'observe le singe un petit moment... Il observe les nuages? Il doit rêver de quelques choses ou penser à sa famille... ou à rien. D'un coup, il me fixa. Je rougis rapidement et je regarde de nouveau mes cours de la journée et mon dictionnaire.

Son regard n'avait rien d'amicale, je le sentais que trop bien... Ce regard avec lequel la quasi totalité des membres de mon village d'enfance. Je ressent tout à coup un mal-être... que je ne voulais pas ressentir. Je commence à me sentir prisonnier. Il faut que je parte de là... Mais c'était mieux être ici que d'être emprisonné par quatre murs.

Je repris tranquillement mon travail de traduction. C'était long et ennuyeux... jusqu'à ce que je tombe sur un os... un énorme os... qu'elle était ce mot, et je me rappelle plus de ce ue le prof a dit à part "résoudre pour la prochaine fois".... Je soupirs. Je regarde tout autour de moi et la seul personne qui n'est pas loin c'est... lui. Je soupirs de nouveau. Je prends mon travail, le dico et je me dirige vers lui, très timidement. Quand j'arrive à son niveau je bafouille quelques mots. Il doit avoir compris en gros ça:

"bonjour.... je...je....je suis Akira.... Tsuto..... heu... je ne ... suis pas japonais..... et j'ai quel...ques problèmes de compréhension..... tu... pourrais m'aider?...."

Je me sent idiot et je dois en avir l'air.... mais rester dans l'ignorance est la pure des idioties.Enfin, encore faut-il qu'il accepter de me donner un coup de main.

Alors que je le regardais toujours avec cet air de tueur même, il finissait quand même par se lever. en faite, je croyais qu'il allait partir car vu sa tête, il avait plutôt l'air intimider ou avait peur, je ne sais pas. tout ce que je voulais, c'est qu'il comprenne qu'il ne fallait pas m'approcher car je pouvais mordre même si cela ne se voyait pas tellement. Et donc, malheureusement pour moi, ou pour lui à savoir, il s'approchais de moi avec un air timide qui ne me plaisait pas vraiment. Non en faite, tout me déplaît, un thérianthrope est entrain de s'approcher de moi, et il va rien comprendre lorsque je vais lui gueuler dessus. Soufflant un grand coup comme pour évacuer un stresse qui naissait en moi, une fois à quelques mètre du banc, il marmonnait des choses incompréhensible, parlait dans sa barbe d'une timidité vraiment incroyable. Il disait en quelque sorte qu'il n'était pas Japonais et qu'il voulait de l'aide. De l'aide à propos des cours. Il avait l'air avoir besoin de conseils et vouloir que l'on l'aide donc à parler un peu mieux Japonais.

Qu'est-ce qu'il fou là si il sait pas parler Japonais ?! Frustrer et énerver, je fronçais un peu plus les sourcils et laissait un soupir passer entre mes lèvres. Un soupir d'agacement. Je me contrôlait de ne pas lui hurler dessus pour qu'il s'en aille mais... Je me demandais ce qu'il voulait vraiment de moi. Il se foutait de ma gueule ou... ? Je ne savais pas quoi y penser. Je le regardais sans me gêner de haut en bas arquant alors un sourcils en serrant ensuite les dents. Je me contrôlais, essayant au mieux de ne pas être non plus trop méchant. Il venait pas pour m'emmerder véritablement donc au pire, je pouvais garder ma méchanceté pour moi. Mais ma haine pour cette race là restait quand même là et je ne pouvais pas nier cette petite chose...

« ♦ Hn... Tu te fou de ma gueule ou... ? » Commencais-je à dire en serrant les poings « Qu'est-ce que tu fou ici si tu ne sais pas parler correctement Japonais ? »

Je lui crachais presque à la figure au sens figurer du terme bien entendu. Je ne pouvais contenir ma haie que j'avais pour eux. Il n'avais rien fait de particulier certes mais... Mon estomac se tordait sous les paroles que je prononçait. Parler à quelqu'un comme lui me répugnait jusqu’au plus profond de mon âme qui devait être tâcher à l'heure qu'il est et depuis bien longtemps maintenant. Je serrais entre mes doigts le tissu de mon pantalon tout en le fixant, espérant moi-même qu'il ne s'approche pas plus que ça, je serais surement désarmé.

Plus je m'approche de lui, plus je me sens détester, voir même hais. Ces regards et mes souvenirs me reviennent de plus en plus. Je me sentais de plus en plus mal. Après lui avoir posé la question il me regarde encore plus méchamment et me répondit:

« ♦ Hn... Tu te fou de ma gueule ou... ? Qu'est-ce que tu fou ici si tu ne sais pas parler correctement Japonais ?

Je me raidis et un sentiment que je ne connaissait que trop bien ce sentiment... Ce sentiment que je ne voulais pas sentir. J'osais plus rien dire et je le regarde avec des yeux apeurés. Au bout d'un moment, je bredouille des mots avant qu'une phrase sorte

"Je...je ne voulais pas.... je suis Écossais.... mais après.... c'est ... une histoire qui n'ait ... Je... je suis désolé... de vous avoir.... dérangé..."

Je sentais mes larmes commencés à couler. J'avais très mal au coeur... Je le regarde encore quelques minutes avant de partir vers l'arbres sous lequel je m'étais posé. Je récupère mes affaires de ses mains et je repars vers l'arbre... la queue entre les jambes (qui d'ailleurs se voyait). Je m'installe de nouveau sous l'arbre mais je suis incapable de travailler maintenant, j'ai trop peur. Ça a beau être un singe et moi un poids lourd, j'étais apeuré. Pas à cause de son regard, pas à cause de sa haine qu'il montre si bien... j'ai peur que mon instinct reprennent le dessus... un instinct qui me dit de me protéger.

Je jette un rapide coup d'oeil en direction du singe dont je ne connais pas le nom. Je sens toujours son regard lourd m'observé, me hair pour ce que je suis. Je le sait maintenant... Je me lève, je range mes affaires et je me redirige vers le singe une dernière fois...

"je...je suis navré... de vous avoir importuner.... mais si vous haïssez autant..... mon espèce, que faites-vous...ici?"

J'ai eu le cran, le cran de le demander... J'ai peur de sa réaction mais surtout de la mienne.

Après lui avoir parler pratiquement comme un chien, il semblait avoir été touché par mes paroles. Je le voyait complètement se raidir comme si il allait partir en courant avec les larmes aux yeux. Je le regardais avec toujours cette expression dure, voulant lui montrer que je n'allais pas être facile à amadouer. Si je serais un thérianthrope, je crois que je lui aurait montrer mes crocs depuis bien longtemps. Mais là, je n'avais pas vraiment envie de me battre, même si il avait l'air vraiment faible. Claquant sèchement de la langue, il commençais à bredouiller des choses que je comprenais pas vraiment, ou du moins en partie. Ce que je compris c'était qu'il était Écossait je sais pas quoi.

Visiblement, lui aussi avait été obligé de venir ici. Mais quel victime. Je soupirais longuement avant de le regarder partir en s'excusant vers là où il venait, sans doute vraiment abattu par la réaction que j'avais eut à son égard. Rien à faire, je n’aime pas les thérianthrope et c'est comme ça, pas autrement... Il est peut-être comme ça mais si je croise quelqu'un d'autre de plus téméraire et que je fais le même coup, je pense pas que j'en sortirais idem. C'est ce qui l’inquiétait un peu au fond car déjà au départ j'avais pas envie de venir ici... Père à la con. L'homme aux cheveux blancs, je l'avait vu qui avait les larmes qui coulaient le long de ses joues, ça lui faisait si mal que ça ? J'y crois pas...

ça me dépassais d'un côté, me surpris assez mais je me repris bien vite, c'était pas le moment de se poser des questions ou quoi. Je ne pouvais m'empêcher de maintenant continuer de le regarder, peu-être méchamment mais, je ne pouvais toujours pas m'en empêcher. Je me mordillais la langue par réflexe comme pour me calmer puis je le vit revenir vers moi. Je sentais mes muscle se tendre sur le coup, je croyais que j'allais complètement péter un câble mais il me posait ensuite une question assez intéressante. Enfin pour moi, c'était bien le moment de lui confirmer que les êtres de son genre n'était pas du tout dans mes intérêts.

« ♦ Pourquoi ? J'ai tout simplement été obligé. Crois moi que si j'aurais eut le choix, je n'aurais pas choisie cette internat remplis d'espèce de ton genre. » Lui répondis-je sèchement, un sourire moqueur au bout des lèvres.

« ♦ Pourquoi ? J'ai tout simplement été obligé. Crois moi que si j'aurais eut le choix, je n'aurais pas choisie cette internat remplis d'espèce de ton genre

Ces mots me firent mal, très mal mais je me rends bien compte que je ne suis pas le seul à être venu ici forcer par le destin. Dans un sens, ça me réconforte un peu de voir que je suis pas tout seul.
Je le regarde dans les yeux avec plein de compréhension. La peur a disparu en même temps que mon instinct de survit, ce singe n'ira pas m'attaquer alors je ne vois pas pourquoi je le ferai de mon côté. Je ne sais pas à travers quoi il est passé ni s'il a souffert ou pas, mais quelques part, je comprends un peu sa haine. Je dois admettre que j'ai jamais vraiment aimé mon clan, ma famille (excepter ma mère et ma tante). Je nourris en mon fond une haine à cette famille qui m'a longtemps, trop longtemps repoussé pour ce que je suis, un albinos.
Je sens un peu de courage monter en moi. C'est un sentiment bizarre et un peu inconnu. Peut-être parce qu'il a mon âge ou parce qu'il est un singe? J'avoue que c'est un peu discriminatoire mais c'est sans doute ça. J'ouvris la bouche une dernière fois en parlant pour la première fois fluidement et clairement depuis que je suis arrivée au Japon et de ma vie entière d'ailleurs. Ça fait très bizarre.

-Je n'ai jamais choisis d'être ce que je suis. J'ai toujours voulu être comme toi un singe et non un loup. C'est bête, je sais mais c'est comme ça. Je ne sais pas par quoi tu es passé pour haïr autant les thérianthropes mais sache qu'ils y en a qui t'envie pour ce que tu es... Maintenant que je sais que tu ne nous supporte pas, je me débrouillerai pour être loin de toi autant que possible. Ça ne sera pas dure pour moi alors tu n'aura rien à faire...

J'ai fais ça tout mon enfance, éviter les gens de mon village. Alors éviter quelqu'un dans les couloirs ne va pas être très compliqué. Tout au long de mon minimaliste monologue, des larmes coulent. Je viens d'avouer à un inconnu ce que je refoulais au plus profond de moi, mon désir caché. Je reste debout devant lui un petit instant avant de partir en direction des chambre, j'essuie rapidement mes larmes avec ma manche, ce serait dommage d'accusé ce singe à cause de mes pleures involontaires.

Je me sens libérer d'un poids... Je crois que c'est la première fois que je me sens aussi léger depuis que j'ai été chassé d'Écosse par les sages du villages... par ma famille.... par mon clan.

Je regardais attentivement les réaction du loup en espérant que j'ai fait assez de chose pour qu'il me fiche la paix. Mes mots avaient sembler fortement le toucher, je gardais mon petit sourire sarcastique aux coins des lèvres, presser a fond de voir sa réaction qui j'avoue, allait être une surprise. Je restais assis tout de même sur le banc à le regarder tout en l'écoutant dire. Il ne bégayait pas une seule fois, expliquant qu'il aurait vraiment voulu être comme moi, un singe. Il détestait tant être un loup ? J'avoue ne pas comprendre pourquoi. J'eus un regard assez étonner quelques secondes lorsqu’il me disait cela mais je me rattrapais très vite. Je voulait pas qu'il sache que cela m’intéresse un peu hmpf. Je fronçais alors doucement les sourcils et lorsqu'il me disait qu'l allait tout faire pour me contourner et que ça n'allait pas être si dur que ça, Koro se retenu de ne pas rire. Il était bien content que celui qui était en face de lui n'allait pas le faire chier encore longtemps.

« ♦ Tant mieux, je n'aurais pas vraiment apprécier sinon... »

Il pleurais... C'était pathétique. Je soupirais et levais le regard vers le ciel en k'entendant partir en direction du bâtiment. J'avais été méchant c'est vrais mais je m'en fiche, je fais ce que je veux après tout. J'ai jamais eu envie de venir ici donc c'est pas un thérianthrope qui va changer quelque chose. Le ciel s'était horriblement couvert depuis, à croire qu'il ramenait le mauvais temps ahah. Pouffant de rire, assez méchamment, je me remis correctement sur le banc avant de regarder devant moi, le bâtiment qui devenu bien sombre à cause du temps. Je finissais par me lever puis partir de la cours.

Je rentrais donc dans le pensionnat. Je ne savais pas quoi faire, il faut bien avouer que étant seul... Il n'y avait pas grand chose pour 's'amuser' ici. Mais au bout d'un moment, je me décidais d'aller voir dans la salle de musique. Je n'ai rien à perdre après tout... Soupirant encore une fois, je regardais si il n'y avait vraiment personne, puis, j'entrais dans la salle pour aller vers le piano. C'était un grand piano à queue, noir. Il brillait carrément, ce qui me donnait encore envie de jouer. Je m'asseyait alors sur le tabouret en cuir puis, commençait alors à jouer ce qu'il me passait par la tête. Cela me calmait relativement bien faut dire. Le problème était là :je pensais encore à ce que l'autre loup m'avait dit lorsque je lui avait répondu méchamment. Je me demandait si j'y était pas aller un peu trop fort. Je sais ce que c'est de se faire emmerder donc forcément... tsss.

Je m'étais enfuis dans les couloirs, dans un endroit désert et assez bien cacher. Je n'ai pas réussi à ne plus pleurer. J'ai pleurer une bonne demi-heure, je me sens faible, trop faible pour un poids lourd. Au moins, j'ai pu finir mon travail... bien que j'ai rien compris.

D'un coup, j'entends de la musique. Quel instrument ça pouvait être, un piano? C'est peut-être ça. En Écosse, on était obligé d'apprendre la flûte mais j'étais pas doué. Je me souviens des plus jeune qui se moquaient de moi et des ancêtre qui gueulaient de mon incompétence.

La musique me semble pleine d'ambition mais je sens que la personne qui joue est un peu troublé. Je suis un peu curieux et je me dirige vers ce joueur. Je récupère mes quelques affaires, m'essuie mes yeux et suis la mélodie. Ce n'est pas difficile, mon ouïe est tellement développé que j'arrive à entendre d'où vient exactement la musique. C'est dans une salle du 1er. Je descends les 2 étages qui nous séparent et j'arrive dans ce fameux couloirs. Je remonte jusqu'à la salle en m'imbibant de la musique.

J'arrive enfin devant la salle mais je n'ose pas ouvrir la porte. J'écoute la musique et j'entrouvre la porte pour jeter un coup d'oeil. Je suis surpris. C'est le singe de tout à l'heure? Comment se fait-il qu'il soit troublé? Comment ça se fait que je le revois si tôt alors que je lui ai promis de faire tout ce que je pouvais pour l'éviter. Je referme la porte assez rapidement en faisant attention à ne pas faire de bruit.
Je ne pars pas pour autant. J'aime beaucoup la musique qu'il joue. Je me demande comment quelqu'un d'aussi cruel comme lui pouvait jouer quelque chose d'aussi beau? Je m'assoie à côté de la porte et j'appréciais la musique.

Je suis resté jusqu'à qu'il arrête de jouer. Je dois partir vite pour qu'il ne s'aperçoit pas de ma présence. Je me lève le plus doucement possible en prenant mes affaires mais il semblerai que la chance n'était pas de mon côté. Mon sac a bien vécu et décide de se déchirer maintenant. Résultat, toutes mes affaires se retrouvent au sol en faisant un boucan pas possible. Je me baisse le plus rapidement pour tout récupérer et partir. Je prie pour qu'il n'ai rien entendu ou qu'il arrive qu'après j'ai fini de tout ramasser.

Toujours entrain de jouer pour me calmer les nerf, mon regard était perdu dans le vide alors que mes doigts se déplaçaient de touche en touche sans que j’ai à regarder ce que je faisait. Je connaissait la musique par coeur, donc je n'avait pas besoin de regarder les touches... Elle me faisait toujours le même effet d'ailleurs mais ça c'est autre chose. Je fermais même, lentement les yeux en y étant à fond dans ce que je faisais. Aucune fausse note pour l'instant, je me vidait l'esprit tant bien que mal pour pas encore être là à me poser des questions inutilement. Mon coeur faisait de grand bond dans ma poitrine, ne me demander pas pourquoi, j'en savait strictement rien.

Ou du moins, j'essayais de m'en dissuader.Je me mordais lentement la lèvre, soupirant longuement. Je n'avais pas fait attention à que quelqu'un soit entrer dans la pièce. Je m'évadais dans mon monde à moi qui m'éloignais de la réalité, c'était tant mieux. C'était le seul instant où je pouvais me décontracter sans me dire que j'allais avoir des problèmes juste après. La musique finissais par toucher à sa fin, la mélodie s'estompant peu à peu, je restais quelques instants à rien dire, complètement figé. Les yeux toujours fermer, les doigt légèrement entrain de frôler les dernière touches que j'avais utilisé pour finir la musique, je ré-ouvrait alors lentement les paupières en soufflant.

Soudain, un grand vacarme se produisit. Je n'avais vraiment pas prévu ça. Je sursautais alors gravement, les yeux grands ouvert en me tournant machinalement aussi vite que la lumière. Mon regard se posait sur le loup de tout à l'heure qui était entrain de vite prendre ses affaires pour pouvoir visiblement partir le plus vite possible. Son sac avait semblé craqué et ses affaires tomber sur le coup... Je ne disais rien. Aucun mot ne passait entre mes lèvres comme si toutes mes phrases se bloquaient dans ma gorge pour une raison inconnue. Je me levais assez vivement, m’élançant presque à la sortie sans y prendre totalement conscience.

« ♦ Atten-... !! » Commençais-ce à dire en me taisant bien vite, me rendant compte de ce que je faisais.

Je posais une main sur ma bouche en voyant qu'il se retournais. Je regardais cite par terre puis voyait qu'il avait pas ramasser l'un de ses livres. Je le ramassais alors et lui tendait en essayant de rester le plus stoïque possible. Mais qu’est-ce que j'allais faire merde ? Attendre.. Qu'il attende quoi ? J'aurais été comme un con si je lui aurait vraiment demander de rester. Je lui dit de plus m'approcher et après c'est moi qui viens volontairement lui parler, je ne vais définitivement pas bien.

« ♦ T'a oublié... ça. » Lui dis-je donc avec une hésitation qui me faisait regretter d'être venu en salle de musique.

Il m'a vu! IL M'A VU! Je ramasse mes livre le plus rapidement possible. Sans m'en rendre compte, j'en oublie un. J'avais pourtant promis de ne pas me faire voir de ses oeils. Je me sens nul. Quand il commence a s'approcher de moi, je commence à me lever et à courir le plus rapidement possible. Après tout, je suis un loups, je sais courir très vite quand je me sens en danger...

Je suis pratiquement arrivé à la fin du couloir quand j'entendis sa voix.

« ♦ Atten-... !! »

Je me suis stoppé net. "Attends?"... pourquoi me demande-t-il d'attendre? Tout à l'heure, il m'a bien fais comprendre que je n'étais rien et que je le dérangeais plus qu'autre chose... Je me retourne vers lui avec un regard plein de questionnement. Lorsque je le regarde il me dit

« ♦ T'a oublié... ça. »

Je regardais le livre qu'il tiens. Je reconnais mon dictionnaire. Sans lui, je ne peux plus rien faire alors je retourne sur mes pas pour aller récupérer mon saleté de dictionnaire. La chose qui me rappelle que je suis étranger partout où je vais... Je rigole de manière ameute, très amère avant de me retrouver devant ce singe. Je repris mon visage de marbre et je le regarde. Je récupère le livre.

-merci... tu... tu joue très... bien... c'était quoi?....Comme auteur... Musique....?

Je ne le regarde pas, je baisse les yeux. J'attends sa réponse silencieux. Je mets le dictionnaire tout en dessous de la pile pour le cacher et me mentir.... surtout me mentir. Mais personne devrais le savoir. Personne.

-Tu as... appris a jouer... quand tu... étais jeune?... en t'écoutant... je étais... troublé par quelque chose....Après ça peut-être qu'une impression... je dois sûrement me tromper... Je vais te laisser....

Complètement figé,je ne disais rien du tout en attendant qu'l finisse de parler. Mon coeur faisait de grands bonds dans ma poitrine, je crus devoir vomir tellement que mon estomac me faisais mal sur le coup. Je me mordillais fermement l’intérieur de la joue en serrant doucement les poings. Je sais toujours pas ce qu'il m'a pris de faire ça franchement... Comme si ma conscience m'avait demandée de faire quelque chose pour me rattraper ou quoi. Je suis toujours le même timide faut croire, j’ai juste un peu de mal à être gentil, beaucoup même. Soupirant longuement à cette pensée ennuyeuse, le loup commença à me dire qu'il avait adorer ce que j'avais jouer sur le piano.

C'est vrais que ça me faisais plaisir mais je ne pouvais pas le montrer. C'est encore beaucoup trop tôt, je sais même pas pourquoi je continue à lui parler ! Le hasard peut vraiment être chiant parfois c'est pas possible pff... Je ne le regardais pas non plus, faut dire que je me posais tellement de question que mon attention n'était plus focalisé sur lui. Je soupirais encore une fois, ne sachant quoi lui répondre. C'était bien sympa de me dire ça, trop même... Serrant encore plus les poings, je fut surpris de sa deuxième phrase. Troublé ? Comment ça ?

Mes yeux s'étaient un peu écarquiller sur le coup et mon coeur avait rater un battement. Lorsque je joue, je transmet tout ce que je ressent à la mélodie donc c'est normal... Mais j'aimais pas trop que l'on ressente ce que moi je ressent à chaque fois que je joue au piano. Surtout que d'habitude je suis seul et là, lui, il a tout entendu. Je baissais le regard, me mordant ensuite la lèvre en passant une main dans ma chevelure ébène pour mettre quelques mèches devant les yeux malgré mes lunettes.

« ♦ Hmpf... C'est moi qui l'ai inventé la mélodie. Et y'a rien qui cloche... » Dis-je avant de me retourner en ne disant rien de plus, même pas un mot méchant. « ♦ Fais ce que tu veux. »

Je marchais d'un pas traînant vers le piano avant de m'asseoir de nouveau devant lui sur le tabouret en cuir. Mon regard toujours dans le vide, je soupirais longuement... encore une fois, complètement blasé. Je vais pas pouvoir réussir à tous les repousser je crois bien. J'en ai pas la force nécessaire même avec toute la haine que je leur porte. Autant eux que les êtres humains.

Je le regarde pendant qu'il a sa main dans ses cheveux. Il ne semble pas apprécier ce que je viens de dire... Ça se sent dans son odeur. Il est troublé et il ne semble pas comprendre pourquoi... Mon maître me disait toujours de mettre toutes mes émotions dans ma musique mais je suis trop timide et je gardais la même intensité quoi qu'il arrivait... d'ailleurs, ça n'a pas changer.

« ♦ Hmpf... C'est moi qui l'ai inventé la mélodie. Et y'a rien qui cloche... »

Je suis surpris de cette phrase. D'une part parce que c'était lui qui l'inventais et d'autre part, pourquoi une musique aussi belle pouvait clocher. Et clocher où? Je ne voulais pas lui faire du mal dans mes paroles. Je bredouille encore des mots d'excuses... encore

-je..je la trouve... très belle... elle n'a... aucun problème... pourquoi elle aurait un problème?...

Je le regarde repartir sur son fauteuil de pianiste et s'assoir. Je commence à me diriger vers la sorti lorsque je l'entends dire: « ♦ Fais ce que tu veux. »
Je me retourne et le regarde plus surpris qu'avant. Il a l'air blasé... très blasé... Je me sens un peu coupable je l'avoue. Mais il semble me permettre de rester et d'écouter sa musique. C'est vrai? je n'est pas rêvé ces mots? Si c'est le cas, je vais rester le plus silencieux possible et le plus loin de lui, limite me cacher derrière le piano pour qu'il ne me voit pas. Pendant toutes ces pensées, je bouges un peu dans tous les sens, sans but vraiment précis... Je dois avoir vraiment l'air d'un con de 1er ordre... Comme un chien qui cherche son os dans uns immense praire.

Au bout d'un instant, je reprends mon calme et je m'assure de bien m'assoir à un endroit où il ne me voit pas. J'écoute doucement sa musique qui doit avoir démarré depuis un bout de temps. Je me sens calme... complètement calme... ça fait du bien...

Rhaa qu'il m'énerve mais qu'il m'énerve ! Il est pas possible ce mec, toujours à vouloir... Rrrr. Il m’agaçait c'est vrais, tout chez lui faisait que ce n'était pas possible de pouvoir le saquer mais... Je le repoussais pas non plus. C'était étrange oui, il m'énervais mais je voulais quand même qu'il reste. Peut-être la peur d'être seul encore une fois ? Je ne savais pas moi-même ce que je faisais et cela me rendait encore plus de mauvaise humeur. Les sourcils froncé, je restais devant le piano à rien dire et après lui avoir dit qu'il pouvais faire ce que bon lui semblait, il se décidais de rester. Et c'était pas difficile à deviner qu'il se mettait dans un coin pour pas m'emmerder et se faisais alors tout petit.

C'était déjà un bon point, il restait loin de moi donc je n'avais rien à craindre. Mais je voyais mes doigts trembler, comme le reste de mon corps...Trembler comme à chaque fois que je savais qu'il y avait des thérianthropes dans le coin. Je tournais mon regard en espérant pouvoir le voir mais il était derrière donc... Je prenais pas le risque de me retourner. Je déglutissais puis commençais alors à re-jouer la musique que je jouais tantôt. Je fermais de nouveau les yeux et me laissais emporter par la mélodie. Je ne pouvais faire que ça dans l’immédiat, je n'avais rien d'autres en tête puis sa présence ne m'aidait pas à me détendre, c'est pour cela que j'étais un peu plus sec.

Je serrais les dents, sentant mon souffle encore et encore se couper, m'empêchant de me concentré. Je faisais alors de fausses notes qui m'emmerdais plus qu'autre chose. Au bout d'un moment, bien trop énerver et pas du tout concentré, j'appuyais tout mes doigt soudainement sur toutes les touches qui fit un bruit horrible alors que je soufflais lentement.

« ♦ ça suffit... ça ne peut pas continuer. » Dis-je sèchement en essayant de récupérer mon souffle. Je me levais alors d'un seul coup, me retournant. « ♦ J'y arrive pas. Je m'y fais pas. » Dis-je ensuite en serrant les dent, récupérant mon sac avant de m'élancer vers la sortie.

J'avais jeter un dernier coup d'oeil au loup avant de sortir de la salle, voulant à tout prix me calmer avant de péter un sérieux câble. Je ne peux pas continuer à jouer avec sa présence. Que ce soit lui ou quelqu'un d'autres d'ailleurs... je pourrais jamais m'y faire, JAMAIS !Saleté de peur, ça me fais carrément chier pfff...

( Je préfère terminer ce rp pour pouvoir commencer l'autre o/ Je te laisse rep puis je fermerais le sujet :D )

Je ferme les yeux pour écouter sa musique... Il me semble... nerveux... trop nerveux. Je suis surpris en sentant son odeur... Il a... peur? Pourquoi aurait-il peur? Je n'allais pas le manger... Peut-être des mauvaises expériences avec mes semblables... Comme quoi, il y a des cons partout.

J'écoute la musique et j'entends des fausses notes. Je me penche légèrement pour regarder et je m'aperçois qu'il est très énervé. Il semblait avoir du mal à respirer. Je commence à m'inquiété un peu. C'est si différents qu'avant. Le simple faite qu'il sache que je suis ici l'empêche de jouer? Si c'est la raison, ça m'ennuie terriblement. Je reprends rapidement ma place d'origine avant d'entendre un bruit insupportable de plusieurs touches tapées d'un seul coups. Je le regarde de nouveau et l'entends dire:

« ♦ ça suffit... ça ne peut pas continuer. » et après s'être retourné « ♦ J'y arrive pas. Je m'y fais pas. »

Si faire à quoi? ma présence? sa nouvelle vie? Mais de quoi peut-il bien parler? Je le regarde sortir de la pièce sans bougé... Qu'est-ce que je pouvais faire d'autre? Il se retourne une fois avant de disparaitre de ma vue. Je me sens un peu triste mais c'est ainsi. Je me lève et récupère mes livres qui sont par terre non loin de moi. Je reste dans la salle, regardant le piano avant de partir en silence.

(ok... pour la suite du rp, c'est par ici ^^-> heeeere <3