Fallait bien que ça arrive un jour. ( PV Akira Tsuto )

La journée commençais à toucher peu à peu à sa fin et les cours aussi. Dans ma classe, c'était le vrais bordel entre ceux qui parlait tout le temps, d'autres gueulais comme pas possible et j'en passe. ça faisait que quelques jours que j'étais ici et ça faisait déjà de trop. J'avais qu'une envie : me casser le plus vite possible. Après avoir entendu la cloche, j'étais donc sortie de la classe après avoir attendu que tout le monde s'en aille puis sous un coup de tête, je sortais du lycée pour aller dans la ville. Je savais pas quoi faire encore mais mes pas me menèrent à des magasins, j'allais alors me promener tout seul parmi tout ses gens, mais heureusement qu'il n'y avait pas que des garçons...

Il manquerais plus que ça tien. Je soupirais souvent, les gens croyaient presque que je n'avais que ça à faire et c'est le cas d'ailleurs. Une fois quelques trucs fait au hasard dans les magasins, je me décidais de rentrer avant de faire une connerie. Mais vu ma chance formidable j'eus le malheur de me frotter contre des thérianthrope visiblement. L'un avait un regard presque félin.. ou peut-être de reptile je sais pas. Dans tout les cas, ils étaient pas humains, c'est sur. Quand je disais frotter... C'était plutôt foncé dedans en faite. Si ça n'aurait été que frotter encore, ça m'aurait presque déranger que quelques secondes. Après ceci fait, ils avaient commencer à m'embrouiller et détestant déjà à la base ces créatures...

Je me rebellait très vite. Mais ce que j'oubliais c’est qu'ils étaient bien plus fort que moi. C'est pour ça que pour me dégager de leur emprise, même si on étaient en pleine rue, je donnait un coup de pied dans l'un des mecs pour m'enfuir. Du moins, je faisais ce que je pouvais pour ne pas qu'ils me rattrape. Mais doué que j'étais ( encore une fois ) je me retrouvais à courir dans des ruelles pas très... rassurantes. Je déglutissais et me retrouvais dans un cul de sac, avec les autres bouffons derrière. Je me retournais et me pris une droite zen pleine face. J'avais pas vraiment le temps de penser à la douleur en faites.. Je voulais me casser. Ils m'énerve déjà ces enfoirés rrh...

Je les fusillait du regard, mais malheureusement je ne pouvais pas faire grand choses avec eux, il étaient... trois ? Ouais, c'est quand même beaucoup pour moi. Bien sûr, je me laissais pas faire, je faisais tout pour qu'ils ne me touche le moins possible mais je suis pas superman non plus. C'est pour ça que je finissais par être bien amoché, du sang s'écoulant de ma bouche alors que j'avais du mal à voir vu qu'ils avait fait tomber mes lunettes. Ils semblaient intrigué par mon oeil rouge, se moquant de moi comme si j'étais un monstre, ben tien... Bande d'enfoiré... je hais ces créatures... je les hais tellement.

Je suis en train de faire des courses... Ça y est, j'ai enfin un sac neuf... pas cher mais neuf. J'ai pas réussi a venir au centre ville (sans me perdre) depuis cette soirée-là. Je marche tranquillement dans la rue lorsque je passe devant un drôle de ruelle... enfin, une ruelle effrayante. Mais ce qui attira mon attention n'est pas le fait qu'elle soit effrayante, c'est surtout les bruits qui en ressort. Autour de moi, il y a en grande majorité des singes, leur faculté auditive n'est pas assez importante pour entendre ces bruits étouffés.

Je m'avance dans la ruelle. Les bruits deviennent de plus en plus fort et je commence à sentir l'odeur des personnes présentes. Il y a 3 therianthropes... Tous des poids moyen. Je dirais qu'il y a un gros chat, un serpent et un chien (il ne m'a pas encore senti, mon odorat est plus développé que le sien puisque je suis un poids lourd)... Il y a aussi une odeur qui m'est familière. C'est un singe... mais pourquoi m'est-elle familière?... Je suis maintenant assez proche de l'endroit où ils sont pour que le chien me sente.

J'arrive à ce qu'on pourrait dire une impasse. Les 3 thérianthropes rigolent en me lançant des petits regards mais où est le singe? Et je rends compte de l'odeur du sang, infime mais présente. Je regarde autour et je vois le singe au sol, mais c'est le singe qui joue si bien au piano. Je ne connais toujours pas son nom puisqu'il s'est jamais présenté. Je m'aperçois qu'il a du sang qui coule de sa bouche. Il a été attaqué, c'était ça leur drôle de bruit qui provenait de cette ruelle.

L'un du groupe se rapproche de moi avec un grand sourire et me dis d'aller me faire voir, que cette histoire n'a rien avoir avec moi et que si je voulais pas avoir des égratignures sur le visage, j'ai intérêt à déguerpir... Ils se croient tellement fort qu'il pensent pouvoir battre un poids lourd. Ça m'énerve, les gens qui se croient les plus forte alors que c'est tout le contraire. Je sens ma rage monter, une rage que je dois réprimer... J'y arrive pas, la vision du singe au sol et le groupe de thériathropes me rappellent de trop mauvais souvenirs.

Je leur demande gentiment de laisser partir le singe au sol... Ma voie est comme un murmure tremblant. Les trois thérianthropes me regardent avant d'éclater de rire. Il ne se moque plus du singe mais de moi maintenant disant que tout et n'importe quoi. Je ne les entends plus mais je sais qu'ils pas de rigoler et de se foutre de ma gueule. Je sens mon instinct de loup monter... Cet instinct qui me dit d'attaquer.

Ils sembleraient qu'ils aient fait un pari entre eux car le plus proche de moi est en train d'essayer de m'attaquer et là... tout dégringole.... Je ne sais plus rien, mon corps bouge seul... tout dans mon esprit est devenu noir, mon instinct à pris le dessus. Quand je revois, j'ai le groupe de thérianthropes à mes pied complètement dévaster, bastonner.

Mon regard s'affole, je me dégoute. J'ai recommencé, merde!

Alors que j'étais quais entrain de m'étouffer avec la crise de peur que j'étais entrain de faire, quelqu'un visiblement arrivait près de nous. Je e voyais pas tellement qui s'était avec ma vision très flou mais les trois jeune me délaissait pour aller peut-être régler deux ou trois truc avec le curieux ou la curieuse qui était arrivé(e). Je soufflais, essayant de récupérer mon souffle. J'arrivais pas vraiment à bouger mais à ce que j'entendais au loin, il y avait une baston. Je avais pas qui était le gagnant en tout cas, tout ce que je voulais c'est que l'on me laisse tranquille. Je soupirais, essayant de bouger mes bras pour poser mes mains contre ma tête qui tournais. Pfiouh... ils m'ont bien amocher ces enfoirés.

Plus aucun bruit, je me demandais ce qu'il s'était passer et posais alors une main au sol pour chercher mes lunettes. Une fois que je mis la main dessus, je les prenais pour les mettre sur les nez, les mains tremblantes. Je levais alors la tête et vu à quelques mètres les trois mecs au sol, l'air complètement péter et quelqu'un devant eux avec un regard horrifier. Lui.. encore lui ?! Les yeux grands ouvert, je déglutissais, reculant encore un peu pour être contre le mur, gémissant légèrement de douleur. J'ai mal merde.... Fait chier. Je ne pouvais plus bouger, je me demande ce qu'il va me faire tien. Je soupirais, baissant le regard en me laissant glisser contre le mur, je m'essuyais lentement la bouche où le sang continuais de couler.

Je fermais alors les yeux, récupérant mon souffle peu à peu. Ils étaient neutralisé alors tout va mieux hein... hein ? Je l’espérait bien tien. Je me fou toujours dans de situations comme ça de toute façon. Mais ce mec, qu'est-ce qu'il fais là merde ? Et pourquoi il m'a aider ?! Il avait l'air si... faible quand je l'avais rencontrer. A croire qu'il ne faut pas se fier aux apparences...

Je sors de mes pensées lorsque j'entendis du bruit provenant du mur. Je regarde et je vois le singe souffrir un peu de la bastonnade qu'il avait reçu... Je me sens tout tremblant mais je n'ai aucune blessure... et je ne laisserai jamais quelqu'un dans cet état seul avec des brute à terre, même inconscient. Je m'approche doucement de lui pour éviter de lui faire peur (surtout si il avait vu mon carnage).

-je...je ne te veux aucun... mal... tu... es blessé... quelques parts?

Je suis assis à côté de lui et je le regarde... Je vois qu'il a des bleus, des écorchures et je pense franchement qu'il a un minimum une côte cassé. Il ne peut pas bouger. Il a du sang qui recoule de sa bouche... Je ne peux pas le laisser là mais je ne peux pas le bouger tant que je ne lui ai pas donner les premier soin. Je regarde mon t-shirt, il est un peu couvert de sang, mais pas assez pour que ce soit grave. Je déchire un bout suffisamment long pour faire des pansements improvisés.

-Je vais ... te faire... un tout petit peu... mal... juste.... supporte le un peu....

J'avance légèrement et je commence à lui mettre ce "pansement" autour de sa poitrine et je remarque que son bras lui fait un peu mal. Je redéchire mon t'shirt pour lui faire un "apporte-bras". Il doit aller à l'hôpital, comme les gens derrière moi. Le petit problème est que... j'ai pas de portable donc j'appelerais pas d'ambulance et certainement pas pour eux. Bizarrement, je sais où est l'hôpital d'ici.

-Tu... dois aller... voir un médecin... je vais... te porter... jusqu'à l'hôpital.... le plus proche... Tu peux marcher?

Les yeux toujours fermer, une fois mon souffle récupéré, je soupirais longuement en entendant quelqu'un s'approcher de moi. C'était d'un pas hésitant... Alors je savais aisément que c'était le loup qui venait surement voir ce que j'avais, ahah la bonne blague. Une fois à mes côtés, il me demandait si j'avais mal quelque part...J'ouvrais alors les yeux, les levant lentement vers lui en plissant les paupières sous la douleur. Du sang s'écoulant lentement de ma bouche. Je grognais alors comme pour lui montrer que je n'étais vraiment pas content et c'était le cas, j'essayais alors de me redresser.

« ♦Ais-je l'air d'aller bien ?! » Lui demandais-je d'une voix assez basse mais désagréable toussant.

Il m’annonça qu'il allait me faire un peu mal et que je devais supporter la douleur. Je arquais un sourcils puis serrais les dents lorsqu'il me touchais les parties sensible. J'ai vraiment l'air d'un faible là... ou n'est-ce pas ce que je suis en vérité ? Je n'ai aucune force, aucune. Soupirant, je le regardais entrain de carrément déchirer son tee-shirt pour me faire des sortes de bandages pour mes blessures. Bon au moins il sait faire des 'pansement' , il n'est pas si bête de ce que je croyais au départ.

« ♦ Ne compte pas sur moi pour te racheter un tee-shirt... » Lui dis-je en roulant des yeux alors qu'il finissait les pansements.

Je toussais encore une fois, regardant le thérianthrope qui me disais que je devais aller voir un médecin. Aller à l’hôpital ? Et puis quoi encore ?! Je suis pas malade non plus, faut pas déconner, j'suis pas au bord de la mort. Je soufflais puis essayais de me relever tout seul sans l'aide de personne. Je m'aidais par contre du mur, sentant mes jambes trembler sous mon poids.

« ♦ Pas besoin d'aller à l’hôpital... Je veux pas. » Dis-je en relevant mon regard sombre vers lui. Je devais être vraiment pathétique comme ça... tsss.

« ♦ Pas besoin d'aller à l’hôpital... Je veux pas. »

Je le regarde en train d'essayer de s'enfuir. Il a tellement été tabassé qu'il a du mal à rester debout et il ne veut pas aller à l'hôpital? Pour quel raison? Il DOIT y aller. Je pense qu'il a des côtes cassés. Si il n'y va pas, il risque s'avoir bien plus mal ou pire, s'infecter. Je ne le quitterai pas des yeux tant qu'il ne sera pas aller voir un médecin.

Je me lève à mon tour, ferme ma veste pour éviter d'attirer la tension sur mon t-shirt complètement déchirer et je m'approche de lui. Je met son bras sur mon épaule pour que je puisse être son support et le décolle rapidement du mur pour qu'il ne s'en serve plus comme soutient.

-nous allons à l'hôpital... que tu le veilles ou non... et... si tu... ne veux pas.... je t'assomme et je te porte sur mon dos...

Avant de partir de la ruelle, je prends l'un des téléphones des assaillants et appelle les urgences. Je n'attends pas qu'ils décrochent... Je met le téléphone dans la mains d'un attaquant conscient... il fera lui même la demande. Je quitte la ruelle en aidant ce singe en tant que soutient, enfin, j'espère qu'il me suivra jusqu'à l'hôpital....

J'avais reculé d'un pas en le voyant s'approcher de moi. Il semblait ne pas vouloir me lâcher tant que je n'allais pas à l’hôpital pour mes blessures. Ce qui avait tendance à m'énerver car je ne voulait vraiment pas y aller. Pour moi, ce n'était pas si grave ce que j'avais. C'était pas vraiment la première fois que je me faisais tabasser comme ça donc je vais pas me plaindre... Des thérianthropes, reste des choses comme des autres. Je grinçais des dents alors qu'il m'aidait à marcher visiblement, je ne pouvais pas faire grand chose. Si je bougeais trop vivement un de mes membres endoloris, j'allais surement avoir trop mal. Mais je détestais me comporter comme un faible devant ses créatures. Mais le pire de tout ça était que je me laissais quand même faire.

Je n'avais pas encore bien confiance en lui, c'était impossible de le faire. ça n'allait pas être facile à que je m'habitue à sa présence. Le regard sombre, on marchait silencieusement dans les rues. Je n'avais rien à dire et je ne disais rien du tout. Je regardais le sol, ne voulant pas voir quels regards on me portait sur mon corps complètement foutu pour l'heure. Je marchais lentement et avait mal un peu partout. Ils n'y étaient pas aller fort en plus ces merde. Fronçant les sourcils on finissait par arriver à l’hôpital. Je levais alors lentement la tête en déglutissant, entrant avec l'aide du mec dans le grand bâtiment qui me répugnait déjà d'avance.

On me pris directement en charge mais repoussais quand même ceux qui me touchais. Une fois dans une salle de mur complètement blanc, on m’occultait et me soignais comme ils le pouvaient. Ou du moins, il n'y avait pas de choses trop graves donc ça avait été très vite. Heureusement d'ailleurs, je ne voulais pas rester ici une minute de plus. J'avais eus donc les premier soin et ils m'avaient mit des pansements là où il y en avait besoin. Un peu de pommade... Pas de piqûre. j'avais été rassurer de ça en tout cas. Je sortais presque idem de la salle , je soupirais alors longuement, passant une main dans ma chevelure en me sentant un peu fatiguer sur le coup.

Le chemin fût long et dur... L'ambiance était lourde et froide. En tout cas, maintenant, je suis à l'hôpital, assis sur un des banc pour attendre le singe un peu... comment dire... blesser? Je connais enfin son nom et c'est pas lui qui me l'a dit, c'est le médecin. Il s'appelle donc Koro Juùrii... Je ne l'appellerai pas de son prénom puisque ce n'est pas lui qui me l'a dit mais maintenant, je peu remplacer le mot "singe" par son prénom.

En y repensant, il ne m'a pas regardé une fois pendant que l'on se dirigeait vers l'hôpital (enfin, surtout moi... lui il suivait de force). Il avait plus tendance à regarder le sol en faisant la gueule que de regarder devant lui. Je faisais attention à ce qu'il n'y ai aucun obstacle devant lui.... et il ne m'a même pas remercier.

Pourquoi je suis encore là? ... Je sais que c'est pour attendre le verdict des docteur sur son état, en attendant, moi je sens un peu trop le sang. Je jette des coup d'oeil au gens autour de moi, la plupart des thériothrope qui me regardent avec peur ou avec désir... ou sinon, ce son des singe qui me regarde puisqu'il n'ont jamais vu d'albinos avant... Je me sens absolument pas à l'aise et encore moi avec l'odeur du sang sur moi. Je décide donc de faire un tour au wc pour "nettoyer" un peu cette odeur. L'hôpital sans d'ailleurs très mauvais. Ça me fait même très mal. Je déteste ça. Je me nettoie rapidement mes mains avant de revenir dans la salle d'attente en silence. Quelques personnes étaient partis...

Un petit enfant semble vouloir s'amuser avec moi. Il me tend un jouet en forme de loup alors que lui tiens une poupée masculine. Il m'explique que je suis Ookami, le fidèle ami de Yamamoto et que l'on doit sauvé le monde du terrifiant Séphiros... Le père de l'enfant est devant moi, un peu inquiet d'abord avant de constater que je me prends au jeu. Une petite demi-heure passe avant que l'enfant s'en aille en m'appelant "Ookami-onii-san" et qu'un docteur s'approche de moi.

I m'explique rapidement que tout va bien, qu'il va devoir sécher les cours de sport pendant un mois et qu'il devra prendre tel et tel médicament. Je lui demande pourquoi s'adresser à moi, je n'ai strictement rien à voir avec lui... Surtout qu'il me haïs pour ce que je suis mais le médecin ne fit qu'un petit bruit disant "je m'en fiche, débrouille-toi pour qu'il les prennent". Et il renchéri en disant que je devait faire attention à ce qu'il ne force pas sur sa jambe gauche...

En gros, je vais devoir jouer les infirmiers à un mec qui me haïs pour sa santé.J'imagine à peine ce qui va arriver... Le médecin s'en va pour amener avec lui Koro... Bien sûr, je doit aussi l'aider à revenir à l'internat. Je sens que le mois prochain va être terrible.... Je suis déjà fatigué...